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« Aucune nature vivante ne peut grandir et vieillir aussi bien qu’un arbre. »
Andreas Dresen, cinéaste.



J’ai été très touchée, en 2008, par l’abattage de la petite forêt de Champel, devant mes fenêtres, dans laquelle s’élevaient de très vieux et très grands arbres magnifiques : deux cèdres du Liban majestueux, un immense pin et un splendide tilleul parmi les innombrables arbres de diverses essences.
Dernièrement, j’ai pris en photo, sous la neige, ceux qui restent en bordure de ma rue Sautter. Ce terrain a été dénudé pour permettre la construction d’un nouveau bâtiment pour le Centre Médical Universitaire. Il s’agit de l’intérêt public m’a-t-on dit au cadastre. Un espace vert sauvage en pleine ville n’est-il pas aussi un intérêt public ?!

Avant ça, j’ai été horrifiée par l’abattage de cinq micocouliers remarquables à la Rue de La Croix-Rouge, puis de l’imposant hêtre pourpre du petit parc devant le Musée d’Art et d’Histoire… sans qu’aucune raison valable ne soit donnée par le SEVE (Service des Espaces Verts et de l’Environnement) ! Sans parler de ceux qui, entretemps, ont disparus à Champel, à Onex, à Meyrin, bref un peu partout dans la ville et le canton de Genève.
Donc, pour sauvegarder en images les grands arbres encore debout dans mon quartier et aux alentours, je suis allée les photographier ce printemps. Les voici.

Corinne Passard
Décembre 2010





Parc des Bastions :

Métaséquoia Platane Tilleul
Hêtre pleureur Séquoia pleureur Platane
Marronnier Marronnier


Les Micocouliers de la rue de la Croix-rouge :



Le Marronnier officiel de la Treille :



Le Platane de la place du Cirque :




Le Pin de la rue de l'Athénée :



La rue Sautter sous la neige :

Cèdre Tilleul Pin